L’Anglais à l’hôpital
Ah ! Nos amis les médecins, nous critiquons souvent leur écriture, mais tout de même, que ferions-nous sans eux ? Comment ferions-nous pour soigner nos petits bobos ? Je sortais justement de chez le médecin et me rendais à notre école d'anglais à Rouen. Comme d’habitude je pris le « côté Rouen » que l’on me donnait. Je vis dedans un article fort intéressant sur un lexique anglais crée par le service des maladies infectieuses du CHU de Rouen conçu pour le milieu médical.
Ce genre de lexique, vital dans un hôpital, est pourtant présenté comme une innovation. Why ? Pourquoi cela ? Pourquoi un lexique d’une telle importance n’a pas été rédigé avant ? Peut-être parce que l’Anglais est (bien) trop négligé lors des (très) longues études de médecine… C’est vrai, cette formation est très dense, mais de mon point de vue de linguiste amateur, je trouve que négliger un tel moyen de communication est très grave.
Petit cas pratique comme nous les aimons bien, vous êtes étudiant en langue chinoise, pour votre troisième année de licence de langues étrangères appliquées, vous avez décroché le sésame, un an d’étude dans une université chinoise ! Votre rêve se réalise enfin ! Vous vous imaginez flânant dans les vieux quartiers de Pékin (les Hutong), en train de gravir les marches de la grande muraille tel un alpiniste accédant aux plus hautes cimes du Mont Everest ! Mais voilà, vous êtes envoyé à Lanzhou, dans la province du Gansu, l’une des provinces la plus pauvre de Chine, a deux heures d’avion de Pékin et de Shanghai, en plein milieu de la Chine (allez jeter un coup d’œil sur Google Earth).
Une fois sur place et malgré l’anxiété, tout se passe bien. Malheureusement après 6 mois, vous avez extrêmement mal au ventre, vous ne pouvez plus vous lever, vous vous décidez à aller à l’hôpital de la ville. En face du médecin, vous arrivez à dire en chinois que vous avez mal au ventre, c’est bien, mais pas suffisant. Vous tentez en Anglais, vous aurez peut-être un peu plus de chance. Vous lancez quelques mots qui vous permettent de décrire vaguement ce que vous ressentez, mais, face au visage d’incompréhension du médecin, vous comprennez vite qu’il ne parle pas anglais. Après de multiples essais, Il semblerait que votre médecin ai compris quelque chose...mais vous ne savez pas quoi. Lors de son diagnostic en chinois, débité à la vitesse de l’éclair, paniqué, vous ne savez pas trop comment cela va se terminer. Mais finalement, tout se passe bien, vous voilà de nouveau sur pied et en pleine forme.
Mon histoire est tirée par les cheveux, je vous l’accorde (mais vraiment, quelle drôle d’idée d’apprendre le chinois pff !). Mais ce problème peut se passer dans n’importe quel pays si vous êtes en vacances et que vous devez malheureusement séjourner à l’hôpital local.
Petit exercice pour la prochaine fois, essayez de décrire en Anglais à quelqu’un la très forte douleur que vous avez au ventre…pas si évident que ça.
Survival kit pour l'anglais médical (kit de survie) :